Veillée œcuménique pour la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens
Ce vendredi 24 janvier, fête de St François de Sales, a été vécue une très lumineuse veillée œcuménique de prière. Les quatre communautés chrétiennes du doyenné étaient réunies : les paroisses catholiques de St Germain de Charonne, de St Gabriel et de St Jean Bosco, ainsi que la communauté protestante du Temple de Béthanie (rue des Pyrénées), accompagnées de leur « pasteur » : Esther Boulineau, les Pères Ollivier de Lotture, Christian Malrieux & Xavier Ernst. Mgr Emmanuel Tois, évêque auxiliaire de Paris, nous a aussi fait l’honneur de sa présence fraternelle et nous a partagé une belle méditation sur l’évangile retenu : « Crois-tu cela ? » (Jn 11,27)
Alors que nous célébrons les 1700 ans du Concile de Nicée, cette célébration était centrée sur le Credo de Nicée. Un autre trait distinctif de notre célébration était l’inclusion de textes des auteurs du début du christianisme, notamment dans les prières d’intercession. Ces textes reflètent non seulement la foi commune avant et après Nicée, mais aussi la diversité des langues, cultures et spiritualités qui caractérisait l’Église primitive.
Après la lecture de l’Évangile, pendant un temps de silence reflétant la pratique du monastère œcuménique de Bose, chacun était invité à répondre personnellement à cette question provocante de Jésus à Marthe : « Crois-tu cela ? »
En réponse à la proclamation de la Parole, nous avons affirmé ensemble notre foi par la récitation solennelle du Credo de Nicée. Au début de ce moment, nous nous sommes partagé la Lumière du Christ, symbolisée par des bougies allumées au cierge pascal. Nous nous sommes debout ensemble comme lumière du monde, unis dans l’amour, en affirmant : « Nous croyons… ». À la fin de la célébration, les bougies allumées ont été rassemblées pour brûler ensemble dans une vasque unique, comme un rappel de notre appel permanent à l’unité des chrétiens.
Chant:
Pour vivre l’Unité,
Il nous faut nous aimer.
Et l’on ne peut aimer
Sans jamais se reconnaître.
Et pour se reconnaître
Il nous faut nous rencontrer.
La paix n’est jamais loin
De l’amour du prochain.