Fête de Don Bosco à la Chandeleur… Que de Lumière dans les coeurs !

Fête de Don Bosco à la Chandeleur… Que de Lumière dans les coeurs !

Quelle fête !!!

Chaque année, la paroisse Saint Jean Bosco se transforme à la fin du mois de janvier, à l’occasion des Journées de l’Amitié, en vaste fourmilière mobilisant plus d’une centaine de paroissiens. L’édition 2025 n’a pas dérogé à la règle.

Du vendredi 31 janvier au dimanche 2 février, l’oratoire et les salles communautaires du rez-de-chaussée réaménagés pendant la semaine ont accueilli pêlemêle des stands de nourriture, une brocante, un grand jeu pour les enfants et trois repas partagés.

Pendant ces trois journées, toutes les bonnes volontés se sont activées pour recevoir dans la joie les habitués, les gourmands, les voisins et les curieux, ceux qui n’osent pas entrer d’ordinaire dans les églises et ceux qui veulent tout simplement passer un bon moment.

Quelques paragraphes ne suffiraient pas à faire la somme exacte de tous les sourires échangés, de tous les rires communicatifs et de tous les kilomètres parcourus entre le gymnase et le jardin, entre la brocante et les vêtements, en passant par les crêpes. Alors on se contentera de tracer à l’écrit quelques instantanés de cet esprit de Don Bosco, sélectionnés de façon tout à fait arbitraire et subjective.

Vendredi soir, lors de la soirée intergénérationnelle jeux de société, une partie de Loup-Garou rassemble les jeunes de l’AEPCR et de l’aumônerie … Plongée au coeur du rêve des 9 ans de Don Bosco où les loups sont transformés en agneaux, où la douceur permet de gagner de nouveaux amis, où la promesse d’une oeuvre éducative et pastorale naît autour de la cour de récréation …

Samedi ensuite à midi, ce sont les plus jeunes qui se mobilisent pour assurer dans la bonne humeur et dans les rires le service du déjeuner, prendre les commandes et distribuer les plats. A Saint Jean Bosco, la valeur et le plaisir du service rendu s’apprennent dès le plus jeune âge ! C’est aussi sur le temps de midi que nous avons la joie d’accueillir Eric Pliez, maire du 20ème arrondissement. Quand Société civile et Église dialoguent, nous restons fidèles au désir de Don Bosco communiqué à ses jeunes : « devenir des honnêtes citoyens et de bons chrétiens ».

Samedi toujours, c’est aussi le soir le grand dîner de la paroisse. Menu belge oblige, on profite à la fin du repas de la nouvelle sonorisation de la salle Sainte Anne pour diffuser et chanter à l’unisson Jacques Brel et sa version laïque de l’hymne à la charité :

« Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier »

Dimanche matin, joyeux hasard de la liturgie : la fête de Don Bosco coïncidait cette année avec la Présentation de Jésus au temple, plus connue sous le nom de « Chandeleur »Toutes les générations rassemblées au temple, comme nous dans cette église pour notre fête paroissiale… Nous sommes tous pris dans ce même mouvement de Lumière autour de l’enfant qui grandit. « Pour éduquer un enfant, il faut un village… » Comme Syméon devant l’enfant Jésus : « Mes yeux ont vu le Salut…« ,  Don Bosco découvre en chaque jeune, en chaque gamin de son oratoire, le visage du Christ et son désir d’accueillir ce salut.

Le dimanche à 19h enfin, c’est un dernier miracle : toutes les salles ont été nettoyées et débarrassées en deux heures exactement à compter de la fermeture des stands, comme chaque année ! Le rez-de-chaussée de l’église a retrouvé sa destination initiale et les bénévoles qui ont travaillé si dur ensemble peuvent partager un ultime verre de l’amitié en se promettant de revenir l’année prochaine.

Au nom de tous, le P. Xavier prend la parole et insiste sur tout ce qui a fait pendant ces quelques jours trait-d’union entre tous les volontaires d’âge et d’origine aussi variés, grands routiers des journées de l’amitié ou nouveaux arrivants : le don de soi, le sens du partage entre générations, enfin, la conviction que dans la vie, l’amitié qui se donne et qui se reçoit ne s’échange jamais en vain. Chacun a l’occasion de dire un mot, une anecdote, un ressenti de ces 3 jours démesurés : « la mesure de l’Amour, c’est l’Amour sans mesure ! »

Existait-il au fond une meilleure occasion que celle de ce dimanche de chandeleur, commémoration de la présentation de Jésus à toute la communauté des fidèles, pour expérimenter de nouvelles façons de manifester dans notre monde l’Amour qui donne la Vie ?

Bérenger

 

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